SF (nouvelle) : Le dernier métier du monde de Jonathan Grandin

par | Nov 5, 2018 | A la Une, Présentation de livres, Science-Fiction | 0 commentaires

Présentation de l’auteur : Jonathan Grandin

Jonathan Grandin a commencé à écrire de la science-fiction à l’âge de 16 ans (nous sommes en 1999 – ah, on a presque le même âge !). On se souvient bien de l’an 2000, année où Google devient accessible au grand public et internet s’installe tranquillement dans les foyers. On commence à avoir accès à la connexion, le téléchargement de documents, etc.

De son côté, Jonathan Grandin invente des histoires sur l’intelligence artificielle, les voitures autonomes ou encore les simulateurs de réalité virtuelle. Nourrit aux romans d’anticipation et de SF (visiblement !), il est aujourd’hui l’auteur de plusieurs nouvelles disponibles en ligne sur son site SF Zone et un cycle de romans en 6 tomes à paraître.

Résumé (composition personnelle)

dernier-metier-jonathan-grandinNous sommes dans le futur ; un futur pas si lointain. Les humains ont bousillé la nature au point qu’ils ont dû trouver une solution pour ne pas disparaître. Et la solution était technologique. Les riches ont développé un système qui permet à l’esprit de se télécharger dans le serveur. Puis, pour servir les riches, ce fut le tour des pauvres… et tout le monde s’est rendu immortel.

Mais le serveur doit fonctionner en continu. Et puis cela, il faut de l’énergie. Mais sans humain, comment faire ? Les créateurs des serveurs ont pensé à cette éventualité. Il est possible de transférer l’esprit d’un être humain dans une machine, le temps d’une réparation, d’une maintenance… mais les machines ne peuvent toujours pas remplacer l’humain.

Il reste donc Hanson, le dernier employé humain sur la planète. Il est piloté par une intelligence artificielle bien limitée. Sa mission est d’effectuer la maintenance des serveurs et de conserver un flux d’énergie constant pour éviter les coupures. De plus, il a trouvé une solution pour trouver une source d’énergie quasi inépuisable : le réseau naturel. Mais cette solution ne serait à nouveau destinée qu’aux riches. Décidément les inégalités survivent…

Mon sentiment général

Il s’agit d’une nouvelle de SF de 16 pages très intéressante et écrite par Jonathan Grandin. Franchement, j’ai été agréablement surprise. Elle se lie très facilement et le style est fluide. L’histoire est bien menée, même si j’aurai aimé avoir quelques éléments descriptifs sur les personnages, au moins pour les imaginer avec un peu plus de précisions. Mais en même temps, c’est une nouvelle alors on va à l’essentiel.

La chute est très bien. Bon j’avoue que je n’ai pas essayé de deviner, je me suis contenté de lire et de suivre l’histoire tranquillement sans me poser de questions. Je ne m’attendais pas à la fin parce que je lisais. Mais je suis ravie de cette fin. Les humains restent bons et ça me plaît !

Ce que j’ai aimé dans Le Dernier métier du monde de Jonathan Grandin

J’ai aimé la fluidité de lecture. C’est une nouvelle qui se lit en quelques minutes mais c’est très agréable. La nouvelle Le dernier métier du monde est disponible en ligne. Je vous invite à la télécharger et à prendre du temps de lecture…

Ce que je retiens

Je retiens que j’attends la série de romans promise par l’auteur car j’avoue, que je suis bien curieuse 🙂

Allé, laissez vous tenter par un petit moment de lecture sur tablette…