Tous les deux ans, depuis 2006, est organisé une conférence sur le « document numérique et société ».

Cette année, le sommet se tient à l’Université de Zagreb en Croatie les 29 et 30 avril 2013.

Je vous invite à rejoindre l’appel à communication pour en savoir plus.

Depuis 2006, la conférence « Document numérique et Société » s’est donnée pour mission d’apporter des éclairages sur les dimensions économiques et sociétales de la notion de « document numérique » à travers l’observation de la boucle reliant la production à la réception, de l’analyse de l’offre à celle des usages.Après avoir favorisé en 2008 les observations et les retours des pratiques de terrain mais aussi les réflexions plus théoriques sur les concepts et les modèles qui continuent de renouveler l’étude du champ documentaire, la conférence de 2010 avait choisi d’approfondir la dimension politique du document.La quatrième conférence qui se tiendra 29 et 30 avril 2013 à l’Université de Zagreb (Croatie) se donne plus spécifiquement pour objectif d’examiner les évolutions en phase avec le développement sociotechnique du web habituellement défini selon trois couches :

  • le web1 en tant que portail : « read only » que l’on peut résumer au web d’accès aux documents ;
  • le web2 en tant que plate-forme participative : « read and write », qui hybride publication et conversation et qui interconnecte les internautes, que l’on nomme le web social
  • le web3 en tant qu’écosystème informationnel : « linked data », où les objets traitent et génèrent des données qu’ils communiquent. Les ressources concernées sont intra et extradocumentaires (documents et fragments documentaires, individus, entités, conversations, logiciels, etc.) ; il s’agit du web des objets documentaires communicants.

Cette conférence se focalisera sur la diversification de la fonction médiation qui consiste à mettre en relation des ressources et des usagers. De nouvelles facettes aux métiers (curation, animation de communautés) viennent renforcer le rôle éditorial dans la recherche et la communication des ressources, la construction et la présentation des collections, la mise à disposition des archives numériques.

Les défis sont nombreux : surcharge informationnelle, filtrage, architecture de l’information, maîtrise de l’information, structuration sémantique…

Il s’agira d’apporter des éclairages dans des contextes variés (entreprises, universités, institutions patrimoniales, secteurs des industries culturelles…) sur les transformations, les nouvelles donnes pour la médiation des documents, de l’information et plus largement des contenus. Quelles sont les valeurs ajoutées qui légitiment aujourd’hui cette médiation face à quel type de besoins ? Quels en sont les principaux agents ? Quels déplacements, intrications, négociations avec les autres types d’activités, avec les technologies ? ….

Notamment mais de façon non exhaustive sont attendues des propositions sur les thèmes suivants :

  • les interfaces entre documents et usagers et les services associés : les plates-formes collaboratives, réseaux sociaux, wikis thématiques, blogs commentés ; l’évolution des interfaces de recherche d’informations : formulaires, guichets, etc. ; la modélisation de l’interactivité dans la conception de services innovants d’accès à l’information ;
  • la production et mise en forme des contenus et les genres éditoriaux interactifs : la délinéarisation, la fragmentation et l’agrégation des contenus ; la scénarisation narrative de l’accès à l’information documentaire photographique et filmique ; les portails documentaires ;
  • les techniques de liaison, filtrage et analyse, les méthodes de traitement des données : fédération des ressources, services d’enrichissements, webmining, extraction de concepts et de taxonomies, génération d’ontologies ;
  • l’évaluation de l’information : autorité des sources, notoriété des sites, originalité des documents ;
  • les nouveaux besoins en formation nécessaires à l’information literacy…

Les propositions devront prendre en considération les dimensions liées à l’usager, notamment l’analyse des besoins dans les contextes étudiés, la qualité des services rendus, la valeur ajoutée particulière des médiations mises en œuvre… Elles peuvent prendre la forme d’études de cas, d’analyses critiques ou stratégiques, de mises en perspective historique, de recueils originaux de données, de modélisations, de conceptualisations théoriques.

Les articles sont attendus en français ou en anglais.

DATES IMPORTANTES

  • 31 juillet 2012:  date limite de réception des propositions sous la forme d’un de 1-2 pages.
  • 31 août 2012: notification aux auteurs
  • 18 novembre 2012: date limite de réception des articles
  • 21 janvier 2013: notification aux auteurs
  • 24 février 2013: date limite de réception des versions définitives des articles