SF : les Maîtres de la fin de William Brand

par | Jan 26, 2019 | A la Une, Présentation de livres, Science-Fiction | 0 commentaires

Présentation de l’auteur : William Brand

Bon… alors là, c’est un mystère ! J’ai trouvé ce livre par hasard dans une boite… soldé. Sur internet je ne trouve pas d’informations sur l’auteur mais j’ai trouvé la maison d’édition. Située à Paris, elle édite de nouveaux auteurs chaque année. Il s’agit des Editions Persées. Ils ont une bibliothèque SF plutôt intéressante… Je suis invite à faire un petit tour.

Résumé (composition personnelle)

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Un jour, une météorite étrange est tombée sur Terris, accordant à un homme un pouvoir incommensurable. Digne d’un dieu, il dispose de nombreux pouvoirs lié aux éléments : eau, vent, feu, foudre, terre. Il décida de désigner 6 champions pour leur donner à chacun un pouvoir. Naquirent alors les Froudroyants, les Aqueux, les Glaiseux, les Flamboyants, les Venteux et les héritiers du 6e Royaume. Les héritiers n’eurent aucun pouvoir. Dans sa grande sagesse, l’homme estima que les humains devaient conserver leur humanité mais leur offra une arme le Pentag.

Chaque magie se développa à son rythme et l’apparence des humains changea pour intégrer cette nouvelle magie.

3000 ans s’écoulèrent, entre les guerres, les intrigues et les luttes de pouvoir. La magie se perdit progressivement et les humains disparurent, faute de climat sur la planète. Il ne restait plus que des poches d’humains tentant de survivre à l’avancée du désert. C’est alors qu’Ilan, Erina et Torak, notre trio légendaire entre en jeu. Ils acceptent la délicate mission de sauver leur monde de la fin que vient de leur donner le Sage, toujours vivant après tous ces siècles. Ils doivent trouver soit des représentants de la magie, soit des artefacts magiques…

Mon sentiment général

Mon sentiment général est mitigé. J’ai découvert ce livre de 161 pages avec curiosité. L’écriture est fluide et agréable mais il me donne l’impression d’être une ébauche de livre. Certains passages sont super rapides. On n’a pas le temps d’entrer vraiment dans l’histoire que déjà on change de décors. J’aurai aimé profité de certains paysages. Les descriptions sont trop courtes je trouve.

Certains détails manquent de SF. Ils construisent un radeau à partir d’un traineau et se mettent à pêcher… ils disposent de la magie de l’eau mais ils construisent des cannes à pêche avec un bâton, une ficelle et des appâts. C’est dommage. J’aurai bien aimé découvrir une façon plus créative de pêcher… aucune technologie n’a été développée, pas même par les humains qui auraient pu avoir envie de compenser le manque de magie. Mais non. C’est dommage.

Ce que j’ai aimé

J’ai tout de même aimé le style. L’histoire en elle-même est classique, sans grande surprise. Mais j’ai bien aimé ma lecture 🙂 D’autant plus que le livre est court.

Ce qui m’a moins intéressée

Le livre est court, trop court en fait. Certains passages méritaient d’être bien plus développés. Il y avait de la place pour ça. Ce livre me fait vraiment penser à une première ébauche. On peut retravailler le texte et l’histoire pour l’enrichir. Pourquoi ne pas ajouter quelques rebondissements, du vocabulaire spécifique ? Appuyer plus sur la magie ?

Ce que je retiens

Petite lecture bien sympathique pour une soirée d’hiver.

Ce livre est le premier qui ouvre la marche des 36 livres que j’ai prévu de lire dans le cadre du Challenge de l’imaginaire 2019.